Lors de notre bref séjour à Kinshasa en RDC, nous sommes allé visiter nos amis un orphelinat situé dans la ville. En arrivant, nous avons été frappés par l’environnement moins enthousiaste et isolé du bâtiment que cet endroit dégage. L’orphelinat, une maison en pierre, semblait offrir une protection et une chaleur à tous les enfants qui y résidaient petite qu’elle soit, malgré ça, ils vivent comme chez eux. Dès que nous sommes entrés, une quinzaine d’enfants nous accueillirent avec des sourires timides et curieux.
La gérante de l’orphelinat, Madame Henriette Dinga, nous accompagna tout au long de notre visite. Elle nous présenta les différentes pièces de la maison : une grande salle servant d’une salle de séjour, trois chambres dont une pour les filles et une pour les garçons, une troisième pour elle-même, une cuisine pour faire à manger, et un petit endroit où les enfants pouvaient jouer et se détendre. Chaque recoin semblait imprégné de l’énergie joyeuse de ces jeunes âmes, malgré les défis auxquels ils avaient été confrontés dans leur vie.
Il y avait les enfants de différents âges, de trois à dix ans, ils étaient tous très différents les uns des autres, mais il y avait une cohésion évidente entre eux. Certains se tenaient en petits groupes, discutant ou jouant ensemble, tandis que d’autres étaient plus réservés, observant le monde autour d’eux avec une curiosité tranquille. Nous avons eu la chance de discuter avec certains d’entre eux. Leur regard sincère et leurs rêves simples nous ont profondément touché. L’un d’eux m’a confié qu’il rêvait de devenir médecin, un autre voulait être avocat pour défendre les gens.
Arrivé au moment de passer à table, l’ambiance était chaleureuse. Les repas étaient préparés avec soin malgré les faibles moyens, on avait le sentiment que chaque enfant semblait recevoir l’attention et les soins dont il avait besoin de la part la distinguée Madame Henriette dinga.
Elle nous a raconté l’histoire de l’orphelinat qui a été fondé il y a plus de 8 ans par des bénévoles qui souhaitaient offrir un refuge aux enfants ayant perdu leurs parents ou étant dans des situations difficiles ou abandonnés. Malgré les difficultés financières et logistiques du pays, l’orphelinat avait réussi à s’installer et à grandir, grâce à la solidarité de la communauté.
Avant de partir, nous avons pris un moment pour observer les enfants jouer, nous nous sommes amusé un peu avec eux. Leurs rires étaient un mélange de bonheur innocent et de résilience, certains étant plus mélancolique que les autres et ceci selon l’âge des enfants. Nous entant que partenaire, j’ai ressenti un immense respect pour les travailleurs et les bénévoles qui offraient à ces enfants un endroit où ils pouvaient se reconstruire et rêver d’un avenir meilleur. Cette visite nous a profondément marqué et nous a fait prendre conscience de l’importance de soutenir ces structures qui apportent bien plus que des soins physiques : elles offrent de l’amour, de l’espoir et un avenir.